jeudi 4 décembre 2014

Maintenir le cap par une adaptation au changement

Dans la catégorie « entrepreneur adaptable au changement », je nomme le champion Loïck Peyron. Alors que nous sommes encore sous le coup de l’admiration face à sa nouvelle performance à la route du Rhum, je vous propose de revenir sur son parcours, jonché d’épreuves et de rebondissements, de détermination  et d’ajustements. Ce décryptage de succès, à la lumière de pensées métaphoriques sur la navigation, nous permet d’identifier 7 points-clés à suivre pour les entreprises dans le maintien de leurs objectifs face aux vagues et vents incontournables du marché.


Histoire d’une réussite:

Loïck Peyron a gagné le 10 novembre la 10ème édition de la Route du Rhum avec le maxi trimaran Banque Populaire VII, en 7 jours 15 heures et 08 minutes améliorant du même coup de 2 heures le record de l'épreuve en 2006 par Lionel Lemonchois (7 j 17 h et 19 min)
Dès le départ de Saint-Malo à 20h00 le 2 novembre, il avait pris la tête de la flotte de 91 concurrents pour ne plus la lâcher.
Mais pour lui, "le record est anecdotique. C'est la cerise sur le bateau". Retour sur l’essentiel…


Clé 1: Réagir, adhérer et s’adapter

Seuls ceux qui sont suffisamment fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y arrivent.” Steve Jobs

La performance « last minut » de Peyron laisse pantois, alors qu'il avait pris en mains son bateau seulement deux mois et demi avant le départ, remplaçant presqu’à la volée le skipper désigné, Armel Le Cléac'h, obligé de renoncer en raison d'une blessure au poignet droit. Peyron, 55 ans ce 1er décembre, devait à l’origine participer au «Rhum» 2014 avec un petit trimaran d’une douzaine de mètres de long, semblable à celui avec lequel le Canadien Mike Birch avait gagné la première édition de la course en 1978. « J’avais envie de vivre la course dans les conditions d’autrefois, sans électronique et avec une carte papier, afin d'honorer les pionniers. Je m’apprêtais à partir à bord de mon petit Happy, un bateau qui avait permis à Birch de remporter la première Route du Rhum, lorsque Banque Populaire m’a téléphoné pour me proposer de remplacer Armel. »  Il refuse dans un premier temps la proposition, puis accepte rapidement de relever le défi, prêt à mettre en œuvre un plan drastique pour gagner. «  Ce projet est le plus dingue que j’ai accepté !»



Clé 2: Connaître son cap, se fixer des objectifs et se concentrer sur le résultat

 « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va » Sénèque

Lorsque l’on demande à Peyron « Vous a-t-on fixé un objectif ? », il répond : « Je n’en ai pas besoin, je ne suis pas là pour faire de la croisière. ». Le capitaine, à l’instar de tous les grands explorateurs, connait son cap et se fixent lui-même ses objectifs pour l’atteindre.

« J'ai toujours été un peu fébrile la veille de mes transats, et cette fois, tout en connaissant parfaitement les conditions qui nous attendaient, j'étais très confiant dans le dessin stratégique, dans la vision de ce que j'allais faire. Tout était écrit avec précision. J'avais la force tranquille, et c'était très agréable, sans velléité de partir comme un fou, simplement concentré sur le résultat. »



Clé 3: Identifier les risques et se préparer

« Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste ses voiles. » William Arthur Ward

Les secrets d'une telle réussite résident dans un savant cocktail de pragmatisme et de professionnalisme technique, à travers une préparation intelligente d'outils prêts à l'exploit, et de protocoles aboutis dans l'interaction des compétences humaines. En deçà du plan stratégique, le vaillant quinquagénaire se met en condition physique : « J’ai ressorti mon magnifique vélo collector du grenier ! Je hais le sport mais je m’y suis remis, déguisé en smarties sur les routes de Bretagne »


Clé 4: Repérer les acteurs-clés ; favoriser les échanges et la transmission au sein de l’équipe

"Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer." Antoine de Saint-Exupéry

Dans un esprit d’équipe, le challenge se prépare, conjuguant la force, l’expérience et les talents de chacun, au service de la réussite commune.  C’est ainsi que, maîtrisant parfaitement le Maxi Solo Banque Populaire VII, Armel Le Cléac'h, aux côtés de Ronan Lucas , directeur sportif de l'équipe Banque Populaire, et de Marcel van Triest, navigateur de talent, accompagne Loïck Peyron dans sa préparation ainsi que dans la cellule de routage, pour lui livrer toute son expérience acquise au cours des 4 transatlantiques et 2 records effectués à bord de ce trimaran géant. "La collaboration avec Armel et Marcel était vraiment efficace. Ils m'ont chouchouté, pour que je n'oublie rien. C'était sympa… On a fait un joli boulot, très propre, bien déroulé. Je suis heureux de voir tous les sourires de l'équipe ; une victoire en solitaire ne peut pas se faire sans une belle équipe", a reconnu Loïck Peyron à son arrivée.


Clé 5: S’appuyer sur nos points forts et notre expérience

« La connaissance est une navigation dans un océan d'incertitudes à travers des archipels de certitudes. » Edgar Morin
Aucun modèle de bateau à voile n’échappe à ce marin hors pair, et au fil des années, Peyron se forge un palmarès formidable dans les courses transocéaniques. Il remporte notamment trois fois la Transat solitaire Anglaise, participe à quatre tours du monde, traverse 48 fois l’Atlantique, dont 17 en solitaire.

« Douter est un début de confiance. Il faut être en situation de doute permanent. La certitude, c'est le début des ennuis. Mais j'avais une totale confiance en ce bateau et en mes possibilités, ainsi que dans ma capacité à gérer et à être en phase avec lui… »



Clé 6: Surmonter les épreuves

"On ne renonce pas à sauver le navire dans la tempête parce qu'on ne saurait empêcher le vent de souffler. " Thomas More

Ça n'est jamais cité dans son palmarès, et pourtant, Loïck a déjà gagné la Route du Rhum en 1986. Jeune et fringuant, il démate dès le départ dans la baie de Saint Malo. « Je suis reparti 3 jours plus tard, à l’attaque avec le défi de me dire que vingt jours plus tard, je serai devant tel et tel bateau. » Malgré son nouveau départ 3 jours après les autres, il maintient sa détermination, rattrape tout le monde et remporte la victoire dans sa catégorie des 50 pieds, franchissant la ligne d’arrivée en 5ème position, toutes catégories confondues.



Clé 7: Et last but not least : donner DU SENS à l’aventure !

« Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme navigante. »
Khalil Gibran

Le plus beau moteur de nos métiers, reste le sens qu’on donne à nos actions quotidiennes, portés par une vision, une mission partagée.  « On a ce luxe incroyable de pouvoir choisir nos souffrances, alors pourquoi s’en plaindre ? On vit parfois des moments hallucinants, des nuits à la barre à la limite du chavirage. Ces moments on les oublie, sinon on n’y retournerait pas. Je me suis juré 1000 fois par transat de ne pas refaire ça et ça fait 40 ans que ça dure. »


Je finirai cette belle histoire de réussite en souhaitant à chacun de vous pour vos expéditions, vos traversées, vos explorations, vos découvertes : BON VENT et à bientôt !

Dans un esprit collaboratif d’anticipation et d’implication, pensez à préparer et accompagner vos équipes au changement, par la FORMATION et le COACHING :

"Face au monde qui bouge, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement !" Francis Blanche

* citations de Peyron extraites entre autres de l’interview RTL 2 novembre 2014 : 

jeudi 20 novembre 2014

Coaching professionnel : mode d'emploi



Plus que jamais, à l’heure des remises en cause et des mouvances, l’entreprise s’interroge sur le sens, à travers toutes ses strates managériales, et confronte ses habitudes et ses incertitudes à la réalité de ses défis quotidiens. Un accompagnement par une personne externe, en travail individuel ou collectif, permet aux managers de sortir la tête du guidon, d’explorer des pistes de solutions inédites, et de porter un nouveau regard sur les voies possibles d’un changement réussi, empli de sens.

Vous ne supportez plus le mot « coaching » ? Je vous comprends. Ce jargon anglo-saxon a été mis à toutes les sauces ces dernières années, du coach sportif, le plus connu, au coach immobilier, en passant par le « love coach » ou le coach style, voire coach jardinage ou devoirs de vacances ! Tous ces charmants guides, qui vous délivrent des conseils et des recettes pour accomplir vos challenges quotidiens, sont loin de la notion professionnelle du terme. L’étymologie de « coach » vient du français « cocher », celui qui vous amène là où vous souhaitez aller. Alors, concrètement, le coaching professionnel, c’est quoi ?

PAS DE CONSEIL :  

le coach professionnel accompagne les managers vers leurs objectifs individuels ou collectifs, sans pour autant se permettre de donner des conseils. Qui mieux que le manager connait la solution qui lui convient ? Selon la métaphore, le coach propose des chemins, pilote le processus ; il garantie la sécurité, la confidentialité, et le cadre du cheminement. Le bénéficiaire reste maître de son contenu, de son expertise et de ses décisions. Orienté « solution », le coaching n’approfondit pas le « Pourquoi », réservé à la sphère des psychothérapies. Plutôt que ressasser les problèmes, erreurs ou échecs passés, le coach s’appuie sur les valeurs et ressources existantes pour se tourner vers l’avenir ; l’important dans cette relation « c’est demain »
 
UN CONTRAT D’ENGAGEMENT PARITAIRE :
après avoir cerné en amont les données du sujet et le contexte dans lequel il s’inscrit, les parties impliquées fixent conjointement des objectifs, précisant les indicateurs de résultat, avec un nombre de séances (en moyenne: 6 à 10 séances de 2 heures), le rythme des rencontres et la durée prévisionnelle du partenariat. Il est bon de préciser que dans ce cadre, nous ne pouvons pas « vouloir pour l’autre ». Le coach ne peut pas agir à la place du coaché, et le coaché ne peut pas agir sur un autre périmètre que le sien.

UN AUTRE REGARD : 
les échanges avec un tiers extérieur à la vie de l’entreprise permettent de changer de regard sur les pratiques quotidiennes. Parfois le sommet de la montagne semble inaccessible au randonneur. Le rôle du coach est de permettre au bénéficiaire d’aborder sa problématique sous un autre angle. Ils balayent ensemble les croyances limitantes, lèvent les freins, envisagent différents points de vue et solutions pour gravir la montagne pas à pas, graduellement et sûrement.

DES RESULTATS CONCRETS : 
le coaching « met en mouvement » le coaché ou l’équipe par des mises en actions concrètes. Dans une relation de parité, coach et coaché cherchent « COMMENT » concrètement mettre en place des solutions à une problématique précise. Très rapidement, par une démarche opérationnelle nourrie d’outils et de techniques spécifiques à chaque professionnel, le travail conjoint doit avoir permis au coaché, ou à l’équipe coachée, d’atteindre son objectif initial et son autonomie, puis de modéliser ses réussites sur d’autres problématiques.  

MODALITES PRATIQUES:  
Dans le cas d’un contrat tripartite à la demande d'un tiers, manager ou DRH pour une personne de son équipe, la définition des objectifs et indicateurs de résultats se déroulent en 2 temps : un entretien préalable avec le bénéficiaire pour valider sa motivation et ses attentes, puis un entretien tripartite avec le demandeur initial et le bénéficiaire lui-même, parfois en présence de la représentante RH, pour caler ensemble les axes de travail.
Il peut être envisagé avec le demandeur initial un point de mi-parcours, puis un bilan en fin de parcours, si possible en tripartite et de visu.
Dans le cadre de la confidentialité entre le coach et le bénéficiaire, ne seront évoqués dans ces entretiens reporting que les points sur lesquels l’intéressé autorisera le coach à communiquer.
En cas de contrat tripartite, un accord de coaching est également cosigné avec le bénéficiaire pour son engagement personnel sur les objectifs, et les modalités respectives (ponctualité, confidentialité, conditions d’annulations de séances…).
Chaque séance fait également l’objet d’un « contrat de séance » précisant l’objectif de travail de la dite séance.

lundi 17 novembre 2014

Suivre son coeur

“Lorsque j’avais 17 ans, j’ai lu une citation qui ressemblait à ce qui suit : “Si vous vivez chaque jour comme si c’était le dernier, vous finirez par avoir raison un jour”. Cela m’a impressionné et cela fait 33 ans depuis lors que je me regarde dans le miroir chaque matin en me demandant: “Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, voudrais-je faire ce que je prévois de faire aujourd’hui ?” Et lorsque la réponse est ‘NON’ pendant plusieurs jours de suite, je sais que je dois changer quelque chose. (...) 
Par dessus tout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. Ces deux savent déjà qui vous voulez réellement devenir. Tout le reste est secondaire.”
(Steve Jobs au discours de Graduation de Stanford en 2005) 

Et vous, suivez-vous ce que dicte votre coeur et votre intuition ? 
Ou est-il temps pour vous d'amorcer un changement dans votre vie ?
Souvent, les étapes de changements sont douloureuses. Le coaching peut vous accompagner sur la définition de vos objectifs, et les premiers pas vers ces nouveaux caps. 
N'hésitez pas à prendre contact !

vendredi 14 novembre 2014

ATTENTION: nouvelle alerte à l'épidémie de BONHEUR !



Une épidémie mondiale est en train de se propager à une allure vertigineuse.

L'OMB (Organisation Mondiale du Bien-Être) prévoit que des milliards d'individus seront contaminés dans les dix ans à venir.

Voici les symptômes de cette terrible maladie :

1 - Tendance à se laisser guider par son intuition personnelle plutôt que d'agir sous la pression des peurs, idées reçues et conditionnements du passé.

2 - Manque total d'intérêt pour juger les autres, se juger soi-même et s'intéresser à tout ce qui engendre des conflits.

3 - Perte complète de la capacité à se faire du souci (ceci représente l'un des symptômes les plus graves) 

4 - Plaisir constant à apprécier les choses et les êtres tels qu'ils sont, ce qui entraîne la disparition de l'habitude de vouloir changer les autres.

5 - Désir intense de se transformer soi-même pour gérer positivement ses pensées, ses émotions, son corps physique, sa vie matérielle et son environnement afin de développer sans cesse ses potentiels de santé, de créativité et d'amour.

6 - Attaques répétées de sourire, ce sourire qui dit « merci » et donne un sentiment d'unité et d'harmonie avec tout ce qui vit.

7 - Ouverture sans cesse croissante à l'esprit d'enfance, à la simplicité, au rire et à la gaieté.

8 - Moments de plus en plus fréquents de communication consciente avec son Ame, Non-duelle… Être, ce qui donne un sentiment très agréable de plénitude et de bonheur.

9 - Plaisir de se comporter en guérisseur qui apporte joie et lumière plutôt qu'en critique ou en indifférent

10 - Capacité à vivre seul, en couple, en famille et en société dans la fluidité et l'égalité, sans jouer ni les victimes, ni les bourreaux, ni les sauveurs.

11 - Sentiment de se sentir responsable et heureux d'offrir au monde ses rêves d'un futur abondant, harmonieux et pacifique.

12 - Acceptation totale de sa présence sur terre et volonté de choisir à chaque instant, le beau, le bon, le vrai et le vivant.

Si vous voulez continuer à vivre dans la peur, la dépendance, les conflits, la maladie et le conformisme, évitez tout contact avec des personnes présentant ces symptômes.

Cette maladie est extrêmement contagieuse !

Si vous présentez déjà des symptômes, sachez que votre état est probablement irréversible.

Les traitements médicaux peuvent faire disparaître momentanément quelques symptômes mais ne peuvent s'opposer à la progression inéluctable du mal.

Aucun vaccin anti-bonheur n'existe.

Comme cette maladie du bonheur provoque une perte de la peur de mourir, qui est l'un des piliers centraux des croyances de la société matérialiste moderne, des troubles sociaux risquent de se produire, tels des grèves de l'esprit belliqueux et du besoin d'avoir raison, rassemblements de gens heureux pour chanter, danser et célébrer la vie, des cercles de partage et de guérison, des crises de fou-rire et des séances de défoulement émotionnel collectives

lundi 20 octobre 2014

Nouvelle date sur la CONFIANCE !!!

Compte-tenu du grand nombre d'entre vous qui n'étant pas disponible en semaine, réclamaient cette formation sur un dimanche, nous avons le plaisir de vous ouvrir une nouvelle date :

le DIMANCHE 23 NOVEMBRE, de 10h à 17h30, à Chatou (78)


Développement Personnel à travers la métaphore musicale

« Au diapason de ma confiance »


Vous souhaitez vous sentir plus en confiance dans vos relations, plus percutant dans votre communication ?
Cet Atelier du Sensible vous permettra d'expérimenter une posture confortable pour vous, et juste face aux autre, en toute confiance.

Informations et inscriptions au 06 03 10 74 34 ou par mail: aurelie.duclos@dusens.fr 
Retrouvez toutes les informations à la rubrique "Formations"

jeudi 31 juillet 2014

Le SENS selon Saint Exupéry

Dans cette intemporelle dernière lettre de Saint Exupéry au général X, écrite la veille de sa mort au combat, à l'âge de 43 ans, il est question du SENS, critère fondamental de la condition de l'homme moderne. 
Lire: Dernière lettre d'Antoine de Saint Exupéry
Une réflexion profonde, sans doute bien noire compte-tenu du contexte de guerre face au systématisme nazi, mais résolument moderne par ses questionnements.
Je cite: 
"Il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. (...)
La substance même est menacée, mais, quand elle sera sauvée, alors se posera le problème fondamental qui est celui de notre temps. Qui est celui du sens de l’homme et auquel il n’est point proposé de réponse (...) 
La civilisation est un bien invisible puisqu’elle porte non sur les choses, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement. (...)
Que peut-on, que faut-il dire aux hommes ?"

Pour vous, où est le SENS ? quelle réponse apportez-vous pour vous ? pour votre entourage ?

mardi 22 juillet 2014

Prochaine formation Du Sens ouverte à tous

Développement Personnel à travers la métaphore musicale

« Au diapason de ma confiance »

Une découverte de soi-même dans la relation à l’autre, à travers des mises en situations issues du monde musical.

1 journée au choix: vendredi 17 octobre 2014, 
vendredi 16 janvier ou dimanche 12 avril 2015

Retrouvez toutes les informations à la rubrique "Formations"

lundi 12 mai 2014

Vous êtes exceptionnel !

"Il n'y a pas de norme. Tous les hommes sont des exceptions à une règle qui n'existe pas."
nous disait le poète portugais Fernando Pessoa.

Je vous propose pour les jours qui viennent, de cultiver votre différence.

Partez à la quête de votre valeur; capitalisez sur vos spécificités.
Pensez à mettre en exergue ce qui fait de vous un être d'exception, hors norme.

Oui, n'oubliez jamais: vous êtes vraiment exceptionnel ! 

dimanche 20 avril 2014

Cohésion d'équipe face aux difficultés

Ces publicités de la société flamande de transports en bus De Lijn, compilées par un confrère coach, illustrent avec un humour façon "âge de glace", l'efficacité de la cohésion d'équipe face à la difficulté, au risque, aux situations de crise. 
It's smarter working in group !
ENJOY :-)

jeudi 27 mars 2014

Éloge de la routine

« Est-ce qu’il t’arrive d’avoir l’impression que tout se répète chaque jour, que tu as déjà fait la même chose mainte et mainte fois ? »

L’impression et la peur de la monotonie reviennent souvent dans les propos des personnes, clamant: « je déteste la monotonie et la routine, et je fais tout pour la combattre !».
Or, ces mêmes personnes inquiètes de la vie qui se répète, en quête de mieux, de plus, d’ailleurs, ont souvent des difficultés à apprécier l’instant présent. Elles dépensent une énergie phénoménale à vouloir défier les minutes, combattre le temps qui passe, inéluctable.
Comment trouver le juste équilibre entre vivre ici et maintenant, tout en rêvant sans cesse autre chose ?

J’avais une voisine, maman d’un enfant à la même maternelle que le mien, qui vibrait à la seule perspective de "sa" sortie mensuelle. Chaque mois, le même rituel ancré dans sa routine: faire garder les enfants pour une soirée en tête à tête avec son mari, pour se payer toujours le même restaurant sur les Champs Elysées, puis visiter en long et en large le Virgin Megastore. Personnellement, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il y avait de génial à ça. Et j’ai longtemps envié ma copine d’être capable de se satisfaire de cette répétition simplissime, qui comblait les heures creuses de sa monotonie quotidienne, alors que je rêvais d’aventure et de sauts en parachute.

Dans le Larousse :
Monotonie: Manque lassant de variété, de diversité 
Routine quotidienne: Habitude mécanique, irréfléchie, et qui résulte d'une succession d'actions répétées sans cesse. Ensemble de ces actions, de ces gestes faits mécaniquement qui crée un état d'apathie, une absence d'innovation.

Aussi répétitifs qu’ils paraissent, nos besoins vitaux et le temps qui passe régentent notre rythme journalier comme autant de repères rassurants. C’est à partir de ce « fondamental » que nous pouvons imaginer la variété, la diversité, la créativité.

Les plus grands musiciens maîtrisent le solfège et les gammes, de longues heures de répétition inlassables, pour se permettre de broder, de composer, de divaguer dans leur style, apposant aux bases classiques leur touche d’originalité, d’innovation, de fantaisie.
Le pianiste contemporain, Michel Petrucciani, chantait les classiques de jazz à l’âge de 3 ans, jouait du piano à 4 ans grâce à son père musicien et son professeur de piano. C’est à partir de ces apprentissages de base, rabâchés sans relâche, qu’il a pu laisser son oreille dicter ses compositions, et ses mains glisser sur le clavier d'un free jazz novateur de longues années durant.

« Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ». Cette citation du poète, écrivain et critique français Nicolas Boileau signifie que c’est dans les actions qu’on aura répétées inlassablement qu’on pourra briller et exceller.
En peinture, Picasso ou Mondrian, avant de se lancer dans l’abstrait, ont exercé leur talent à travers le figuratif, pour acquérir la maîtrise des techniques de nuances, de tonalités, de lumière, de perspective…c’est à partir de ces bases essentielles que chacun d’eux a développé sa valeur ajoutée, sa différence.
Le Dalaï-Lama lui-même reconnait que ces rituels quotidiens, comme l'autodiscipline l'obligeant à se lever chaque jour à 4 heure du matin pour sa méditation, lui permettent de garder cet inaltérable sourire serein et diplomatique qui le caractérise.

Alors, je propose de remplacer « monotonie » ou « routine » par « essentiel ». Si l’on considère le quotidien, nos gestes, nos tâches, notre rythme: tout est lié à l’alternance des saisons, des jours et des nuits, de notre inspire et notre expire, de nos besoins de dormir, de manger…
Accueillir le temps qui passe, les gestes simples du quotidien, comme autant de cadeaux que certains, déracinés et perdus, n’ont pas.

Je me réveille le matin ; merci pour cette nouvelle journée qui m’est offerte de découvrir. 
Dans nos contrées, le temps est variable; surprise chaque jour au réveil pour des matins nullement pareils. Malgré les apparences, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
Je me brosse les dents ; quelle chance d’en avoir encore ! Je vais pouvoir sourire bouche ouverte de joie, prêt à croquer la vie à pleines dents.
Je fais la vaisselle, ou la lessive; une belle occasion de me retrouver, sans me prendre la tête. La belle perspective du propre et du renouveau. 
Tout pareil lorsque je patiente dans la rame du métro qui traîne, ou lorsque j’attends à la seule caisse du supermarché qui n’avance pas ! Un moment de rêve et d’évasion, simple comme l’air que je respire. Du temps pour moi, rien que pour moi !

S’ancrer dans le quotidien, comme dans une seconde peau, apprécier les sensations familières, explorer chaque jour le banal d’un œil nouveau, écouter et ressentir les nuances, aussi ténues soient-elles, car le monde est en mouvement constant, malgré notre impression d’immobilisme.

Saint-Augustin proposait dans ses Confessions : "Il y a trois temps: un présent au sujet du passé, un présent au sujet du présent, un présent au sujet de l’avenir".
Apprécier le quotidien permet au présent d'exister.
Accueillons la simplicité quotidienne comme une musique ou toile de fond, pour s’octroyer le droit de rêver, de créer, d’innover pour devenir soi-même, entièrement et complètement.

mardi 25 mars 2014

La vente émotionnelle: pour le plaisir de trouver ce qui nous convient

Dans le magazine Points de Vente, mes suggestions pour un magasin physique émotionnel, versus le magasin connecté. 
Lorsque le vendeur respecte le ressenti du client, le magasin devient un lieu social, vecteur d'émotions et de contact humain. L'acte d'achat authentique peut enfin correspondre aux besoins de la personne, et non à une quelconque influence (de la mode, du vendeur, de la marque...). De là, naît la confiance.
L'humain au cœur des échanges, toujours.


Retrouvez l'enquête complète dans le lien ci-dessous: 

lundi 17 février 2014

Les relations "appréciatives" en entreprise

Conte d'un autre monde:
"Une certaine tribu africaine possède une très belle manière d'accompagner les personnes en difficultés.

Quand une personne commet un délit ou un acte social banni, ils l'amènent au centre du village et toute la tribu l'entoure. Durant deux journées, les membres de la tribu vont dire à cette personne toutes les bonnes choses qu'elle a accomplies jusqu'à présent.

Cette tribu croit profondément que tous les êtres humains qui viennent sur terre sont bons, et que nous désirons tous la sécurité, le bonheur, l'amour et la paix.

En essayant de chercher le bonheur, nous faisons parfois une erreur et cette communauté perçoit l'erreur comme un appel à l'aide. Ils s'unissent ensemble pour le bien-être de cet individu, pour l'aider à se reconnecter avec sa vraie nature, pour l'aider à se rappeler qu'il est fondamentalement bon jusqu'à ce qu'il se souvienne de sa bonté dont il a été déconnecté."

Ce conte aux accents utopiques pour notre monde occidental, transposé au monde de l'entreprise, nous enseigne les bénéfices de la relation "appréciative" et du travail collaboratif.

JEU pour remettre l'histoire dans un contexte entreprise: remplaçons dans le texte: "bon" par "talentueux", et "bonheur" par "accomplissement". Imaginons...
...les entretiens annuels mettent en exergue les points de réussite, les talents et les souhaits du collaborateur, en évitant de s'attarder sur les échecs, les difficultés, les manquements...
...chaque projet de mutation fait l'objet d'une concertation par groupes de travail participatifs, implicatifs et contributifs...

...alors, nous avons une entreprise efficace et motivée, où chaque salarié, quelque soit son niveau de responsabilité, prend part au Projet de l'entreprise, sait pour quelle mission il se lève le matin, et se sent partie prenante d'un chemin solidaire et co-constructif.

(voir plus dans la rubrique Coaching d'équipe Appréciatif)